Voyage en Pologne du 23 au 30 août 2014
Ça y est le grand jour est arrivé, nous partons pour le sud de la Pologne.
Après une 1° halte à Perpignan le car récupère, au péage du Boulou, vers les 3h30 du matin, les 8 derniers membres, de l’Amicale Polonaise en Pays Catalans, qui vont prendre, à Gérone, le Boeing 737 de la compagnie Ryanair qui les déposera sur l’aéroport de Cracovie à 9h30 du matin.
Les formalités administratives accomplies, les 4o voyageurs, orientés par Lucya présidente de l’amicale et Ilona son adjointe, sont accueillis sur place par Justyna la directrice d’une agence de voyage locale (Lemon&lime) ainsi que par Ania et Christophe qui seront respectivement notre guide et notre chauffeur durant la totalité du séjour.
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Sans doute attendrie par nos joues creusées et nos traits tirés, notre petit-déjeuner remonte déjà à près de 8 h, Ania nous amène prendre une petite collation bucolique dans le parc central de Cracovie.
On y trouve, à l’ombre des arbres, une succession de tonnelles alignées sous lesquelles sont vendues des spécialités polonaises: confiseries, biscuits, pâtisseries, charcuterie, viande, poisson, boissons chaudes et fraîches. Face à cet alignement, des tables forestières sont disposées pour s’asseoir et se restaurer.
Autour de cet ensemble toute une vie s’organise: des enfants jouent et se rafraîchissent aux points d’eau, des couples installent leur propre toile pour pique-niquer sur l’herbe, un groupe de dames s’adonnent à des exercices et autres étirements, une tonnelle est consacrée au massage et à la relaxation.
Enfin, planté au milieu de tout cela, on remarque la présence d’un poster géant (environ 3mx4m) représentant l’œuvre d’Édouard Manet «le déjeuner sur l’herbe» (1863). Précision à l’attention des petits coquins, les dames présentes sont habillées contrairement à celles représentées sur l’œuvre de l’artiste précité.
Retapés, nous reprenons le car et Ania nous amène dans le quartier Nova Huta (nouvelle usine) visiter l’église Arka Pana (l’arche du seigneur). Une construction datant des années 1970 monumentale ( bois, galets, fer et vitraux) comprenant notamment l’église par elle-même, un christ de 8 m de haut, une chapelle, une boutique de souvenirs et un petit musée rassemblant des sculptures consacrées à la Piéta.
Cette visite terminée nous rejoignons l’Hôtel Eva, situé dans les faubourgs de Cracovie au bord de la Vistule, où nous prenons notre premier déjeuner (en Pologne il est de tradition de prendre à midi un plat chaud, viande ou poisson, accompagné de légumes plus éventuellement une pâtisserie) et possession de nos chambres.
L’après-midi est consacré à un passage nécessaire à un bureau de change situé à l’entrée du centre historique de Cracovie. Nous prenons l’habitude de nous garer place Jan Matejko (peintre historien) prés du monument Grunwald représentant la Pologne triomphante face aux chevaliers de l’empire teutonique.
Le change effectué, nous partons découvrir le quartier juif Kasimierz.
Nous commençons par la très touristique rue Szeroka (plutôt une place allongée) sur laquelle est élevé le mémorial juif puis les synagogues: la synagogue Remuh encore ouverte au culte mais aussi les synagogues Isaac et Tempel, les échoppes, les petits passages typiques entre rues.
Dans l’un d’eux, nous nous arrêtons devant une maison ayant servi de décor au film, sorti en 1994, «la liste de Schindler» de Steven Spielberg. C’est la sortie de ce film qui est à l’origine du renouveau de ce quartier tant l’afflux de touristes a augmenté après sa sortie. Il est depuis devenu un quartier couru et branché se réhabilitant rapidement grâce à des investissements d’origines variées.
Puis nous bénéficions d’un temps libre sur la place Nowy où règne une activité grouillante: marché, vide-grenier, brocante, commerces et bars.
En fin de soirée nous reprenons le car et passons devant la fabrique d’Oscar Schindler aujourd’hui transformée en musée. Sur la façade apparaissent les photos des visages de juifs (environ 1 100) qu’il a sauvé des camps d’extermination. Puis, nous poursuivons par la place des héros du ghetto de Cracovie (Bohaterów Getta) avec ses chaises représentant l’absence et la disparition de près de 70 000 juifs.
Le soir un repas plus copieux que celui du midi (de tradition : une soupe, un plat chaud et un dessert), nous est servi. Vers 21h tout le monde rejoint sa chambre après une journée qui avait commencé, en France, à 2h du matin.
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La 2° journée est consacrée à la visite du centre historique de Cracovie. Dommage le beau temps nous a abandonné cependant la pluie tombe seulement par intermittence et de manière modérée. Cette visite commence par le monument Grunwald et se terminera par le château royal de Wawel.
Nous longeons brièvement le Planty (jardin municipal cernant la vieille ville) passons près de la Barbakan (ouvrage de fortification avancé) puis sous la porte Florianska avec ses vestiges de murailles et continuons sur la voie royale pour déboucher sur la gigantesque (carré de plus de 200m de côté) place du marché Rynek Glowny, avec sa halle aux draps Sukiennice, où se trouve érigée la statue du poète Adam Mickiewicz.
Sous cette place et par demi-groupe nous accédons au rynek souterrain Podziema Rynku, musée didactyle et moderne montrant le Cracovie médiéval et tout ce que les travaux d’archéologie du lieu ont permis de découvrir. On y trouve aussi un plan relief en métal de la ville et un système de pesée du 14° siècle. Certains d’entre nous l’essayèrent, mais quelle désillusion en lisant le ticket remis à chaque volontaire. Il pesait 1 quintal. Pour se rassurer, on se dit que le réglage était à revoir!!!!
Puis nous nous dirigeons vers le Collegium Maius (grand collège) qui est le plus ancien bâtiment de l’université Jagellonne où étudia notamment Copernic et ensuite vers le palais des évêques où le pape Jean Paul II prenait résidence lors de ses présences à Cracovie. Ceci ne manquait d’attirer une foule de plus en plus nombreuse sur la place et le jardin situés en face de ce que l’on appelle «la fenêtre papale». Lors de ses présences le pape discutait et chantait avec la foule depuis cette fenêtre.
L’église des franciscains toute proche sera notre dernière visite de la matinée puis nous irons prendre le déjeuner à proximité de la place du marché.
Après un arrêt plutôt court, autrement dit sans tapisserie ce jour là, nous reprenons notre programme en commençant par la basilique Sainte Marie (Kosciol Mariacki), dédiée à l’assomption de la Vierge, avec son superbe retable en bois comptant plus de 200 personnages. En continuant notre route vers la colline Wawel nous passons devant le consulat de France, faisons un premier arrêt à l’église des dominicains puis un second à l’église saint Pierre et saint Paul (sur son enceinte de façade se trouvent les statues des 12 apôtres), et enfin passons devant la maison du doyen où séjourna le futur pape Jean-Paul II.
Nous voilà arrivés au pied du mont Wawel.
Nous accédons à cette petite colline (plutôt une butte) en longeant un mur de briques dans lequel sont insérées de petites plaques de marbre blanc portant le nom des personnes de toutes nationalités ayant répondu à la collecte de dons pour la réhabilitation des lieux.
Sur cette colline fortifiée on trouve la basilique-cathédrale Saint Stanilas et Vencelas qui est une nécropole royale et un panthéon polonais de tous les personnages illustres ainsi que le château royal.
La fin de notre journée nous réserve 2 surprises.
La 1° concerne l’accès utilisé pour quitter le mont. En effet, pour y arriver nous avions emprunté une voie rectiligne, pavée et montante pour en partir nous empruntons un escalier en colimaçon taillé dans une tour ronde et débouchant dans la sombre grotte du fameux dragon de Cracovie dont une sculpture explosée (conforme à sa triste fin), hideuse et effrayante est érigée à la sortie donnant sur la Vistule. Nous allons d’ailleurs (2° surprise) utiliser ce fleuve pour voguer vers l’hôtel à bord de 3 embarcations différentes en lieu et place du car traditionnel.
Ah! ces organisatrices trop fortes!
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Le lundi, sous un soleil radieux, nous abandonnons nos chambres et quittons l’hôtel Eva, pour 3 nuits, afin de rejoindre Zakopane «capitale hivernale de la Pologne». Mais avant d’effectuer ce long déplacement nous faisons un détour par l’ancienne mine de sel de Wieliczka (extraction arrêtée en 1996) située à 10km de Cracovie.
Immédiatement nous sommes frappés par l’organisation mise en place dans ce lieu. La tenue des guides, les files d’attente par groupe ou en individuel, les groupes constitués par langue: français, italien, anglais …etc.
Notre effectif trop conséquent sera scindé en 2. A l’heure prévue nous pénétrons dans le bâtiment principal et percevons chacun un audiophone qui nous permettra d’écouter les explications françaises de notre guide.
L’accès au musée se fait par un escalier en bois de 54 rampes de 7 marches ou pour ceux qui le souhaite par un ascenseur.
Ce musée est une succession de galeries, chambres (dont celle du roi Casimir III le grand), salles (la chapelle Sainte Kinga – Cunégonde -, restauration, attente avec commerce … etc.), sculptures de personnages, œuvres diverses, reconstitutions de scènes de travail et autres lacs de saumure … etc.
Nous apprenons en conclusion que notre promenade, dans les entrailles salées de cette terre, d’une durée de 2 heures, ne représente que 1 % de la place occupée par cette mine (2,5 km sur les 250 km existant).
Au jour, nous retrouvons les amis et partons pour un restaurant situé pas trop loin de là pour prendre le déjeuner.
A l’issue, départ pour Zakopane et son décor de fond de tableau que constitue la chaîne montagneuse des Tatras. La route bien que chargée est belle, les paysages sont grandioses, les maisons sont typiques et le temps passe vite.
Nous arrivons en fin de soirée à la pension de famille Willa-Tatry, percevons nos chambres et dînons un repas des plus copieux satisfaisant les plus gourmands qui iront repus passer une bonne nuit dans cet agréable établissement.
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Au réveil le lendemain matin, le soleil a laissé la place à une couverture nuageuse, une température moins confortable et une très légère bruine.
Qu’importe la journée s’annonce encore une fois intéressante.
Nous prenons la direction du centre de la ville pour nous garer à proximité du 46° Festival International de Folklore de Zakopane. De là nous nous empruntons des chemins de traverse pour rejoindre la rue commerçante et touristique Krupowski et poursuivons notre chemin au delà du marché pour rejoindre la gare de départ du funiculaire pour le mont Gubalowka.
Ce dernier peut très aisément être utilisé par les personnes qui ont le vertige car il s’agit en fait d’un train à voiture unique roulant et montant sur une pente certes raide mais sur une distance relativement courte durant 3 à 4 minutes et sans parois vertigineuses sur les cotés.
Ce jour là, au point d’arrivée, nous n’avons pas pu totalement profiter du spectacle grandiose sur la chaîne des Tatras et sur Zakopane en raison d’un peu de brume présente. Mais la station d’arrivée est belle et aménagée avec sa vue panoramique, ses bars, ses restaurants et ses échoppes diverses.
La descente emprunte le même itinéraire mais certains choisissent de redescendre à pied (environ 30 mn) par un sentier longeant la voie ferrée. Cette descente doit tout de même être réservée à des personnes en forme car si la distance est courte la pente est néanmoins sérieuse et nécessite un minimum de santé physique.
A l’issue nous remontons dans le car pour partir nous restaurer et profiter de la proximité du sanctuaire de Notre-Dame de Fatima (Krzeptówki) pour le visiter.
Après le repas, nous bénéficions d’un temps libre dans le centre de Zakopane. Certains en profite pour arpenter, voire dépenser, dans la rue typique et commerçante de Krupowki alors que d’autres se dirigent vers le chapiteau du 46 ° festival pour assister au spectacle folklorique gratuit ou encore flâner dans le village de chalets attenant consacré aujourd’hui à la Bulgarie.
Vers 18h30 nous regagnons la pension de famille Willa-Tatry pour dîner avec notamment une soupe à la choucroute «kapusniak» particulièrement appétissante.
Mais la soirée n’est pas terminée.
Tout le monde se retrouve vers 20h30 dans la salle à manger pour une soirée polonaise c’est à dire musique, collation et vodka. C’est un groupe de 4 musiciens (violons et alto) montagnards habillés de leur costume de fête qui va animer cette soirée participative.
Charly, qui a 65 ans en ce jour, est tout surpris d’être appelé par le leader du groupe, de recevoir un cadeau de la part de Lucya et d’entendre tous les membres de l’association chanter «joyeux anniversaire …» ou «sto lat, sto lat…» .
Nos élégantes et souriantes amies, Dominique et Christiane, participent à une démonstration de danse folklorique montagnarde, cette dernière endossant même à cette occasion la tenue des femmes montagnardes.
Enfin, l’orchestre fait appel à Jean (musicien, accordéoniste en plus d’être reporter) pour intégrer le groupe de musique et jouer un morceau.
Les derniers partent se coucher vers 0h30 après avoir chanté, dansé, mangé et bu de la vodka (orange, cerise ou nature) amenée par Lucya et Ilona.
Une excellente soirée!
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Après une courte nuit nous voilà partis pour notre dernière journée à Zakopane. Hélas le situation météorologique ne s’est pas améliorée mais les organisateurs ont suffisamment de ressources pour nous faire découvrir d’autres sites la ville.
Tout d’abord, nous allons visiter la chapelle, totalement construite en bois, de Jaszczurowka qui se dresse le long de la route dans un pur style de l’architecture du village. Pour l’anecdote il convient de préciser ici que cette chapelle tire son nom de la salamandre, animal anciennement très présent dans les environs.
Dans un 2° temps nous nous rendons à proximité du complexe de la station de sports d’hiver qui autorise toutes les pratiques: ski, saut et snowboard notamment. L’équipement est moderne et l’environnement agréable commerces, bars, restaurants et parkings.
Enfin, nous rejoignons le centre ville pour visiter le musée des Tatras à la villa Koliba. Il s’agit de la 1° maison construite en style «Zakopane». Le musée permet d’en connaître l’origine, l’évolution et son histoire.
Riches de ces 3 visites nous allons nous restaurer à proximité du musée pour terminer la journée par un après-midi libre.
Chacun aura son emploi du temps, néanmoins beaucoup profiterons de cette liberté pour assister aux spectacles des groupes folkloriques espagnols et polonais du 46° festival et parcourir cette fois-ci le village français.
Le soir, après que chacun ait pu prendre un petit apéritif avec les reliquats des bouteilles de vodka de la veille, un dîner encore une fois copieux nous est servi avec en entrée une soupe aux concombres «ogorkowa» délicieuse. Assurément un goût de revenez-y. Lucya faisant le tour des tables pour recenser ceux qui, au goût, reconnaissaient cette recette.
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En ce jeudi matin le réveil est matinal car nous devons rejoindre Cracovie avec un programme plutôt chargé et une fin de soirée typique. Un peu attristé, le patron de la pension de famille monte dans le car pour nous dire un petit mot chaleureux en polonais immédiatement applaudi par tous.
Au départ, nous nous dirigeons vers Tychy pour visiter la brasserie Tyskie où est produite la bière du même nom ainsi que la Lech, la Zubr et autres boissons. Chemin faisant Alain à la bonne idée de nous narrer 2 histoires humoristiques dont une sur le rugby, avec l’accent ariégeois, qui nous laisse sans dessus-dessous. La visite de la brasserie comprend un circuit commenté à l’intérieur des locaux, une présentation de la capacité de production et une visite des chaînes d’embouteillage.
Cette visite se termine par une dégustation de bière.
Avant l’entrée dans le bar nous avons à faire à un groupe plutôt sage, attentif et studieux mais 20 litres de bière plus tard l’euphorie a pris le dessus et les chansons fusent «boire un petit coup … etc.» ou autres chansons même en polonais! «Pijcie nie szkoda bo to vodka nie woda …»
Cette bonne humeur collective nous accompagne jusqu’au repas que l’on prendra pas loin de là.
Après le déjeuner nous nous rendons à Wadowice, ville natale de Karol Wojtyla futur pape Jean-Paul II. La place centrale donne tout à la fois sur l’église et sur la maison natale de Jean-Paul II transformée en musée, ce dernier étant accessible dans sa forme rénovée depuis le début de l’année 2014.
Très beau musée riche en pièces, documents, photos, articles et objets. Le clou de ses expositions est sans doute la présence du revolver utilisé par Ali Agça dans sa tentative d’assassinat du souverain pontife en 1981.
Mais plus légèrement on trouve également autour de la place centrale la célèbre pâtisserie qui confectionnait le gâteau à la crème Kremowki au Budyn tout particulièrement apprécié par le pape.
Mais il faut déjà repartir et petit à petit nous nous rapprochons de Cracovie. Une halte rapide est cependant aménagée au sanctuaire de Kalwaria Zebrzydowska où le pape Jean-Paul se rendit à plusieurs reprises.
Avant de rejoindre l’hôtel Eva les organisateurs nous ont concocté une belle surprise en nous amenant dîner dans une ferme auberge de Lanckorona.
Son accès n’est pas des plus simples.
Après avoir emprunté une route comparable à une route nationale en France, nous utilisons une route départementale pour terminer par une route vicinale qui tourne, monte, descend, se rétrécit à tel point que les feuilles et branches des arbres viennent lécher la carrosserie. Nous ne savons pas où Christophe a réussi à faire demi-tour mais à coup sur il mérite une médaille.
Cette même distinction devrait être aussi remise à nos hôtes, un couple ayant la quarantaine, qui a transformé une vieille grange en ferme-auberge. L’hospitalité polonaise n’est pas usurpée par cette femme et cet homme tout particulièrement chaleureux et serviables.
Ils nous servent un repas savoureux et généreux avec notamment en entrée une soupe de betteraves «botwinka z koperkiem» particulièrement goûteuse et en dessert un crumble tiède de pommes et prunes relevé de crème tout simplement qualifié de délice.
Cette soirée a également permis au groupe de souhaiter un bon 72° anniversaire à Jean qui lui aussi bénéficia de la chanson de circonstance et reçu un petit cadeau des mains de Lucya. A cette soirée était également présente Justyna qui remis à chaque membre de l’amicale un petit sachet souvenir de la part de l’agence de voyage clôturant ainsi une journée magnifique et inoubliable. Tous ces gestes et prises de parole amènent un brin de nostalgie alors que nous sommes à la veille de notre dernier jour en Pologne et spontanément nous entamons «ce n’est qu’un au revoir …».
Avant de reprendre la direction de Cracovie, ceux qui le voulait, c’est à dire beaucoup, firent un petit tour par la cuisine afin d’acheter auprès de Madame notre hôte des produits cuisinés par elle alors que son mari nous saluait sur le pas de la porte en éclairant avec sa torche l’escalier et le chemin menant jusqu’au bus.
Une très belle soirée authentique et inoubliable.
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Après une bonne nuit, nous nous apprêtons à vivre notre dernière journée en Pologne à bord d’un nouveau bus.
Au programme la visite 2 camps de concentration et d’extermination mondialement connus Auschwitz I et Auschwitz-Birkenau II. Nous pourrons parcourir le 1° et bénéficier, par l’intermédiaire de notre audiophone, des connaissances d’un guide local dans le musée qui y est installé. Puis en car nous irons voir plus rapidement le 2° camp distant de seulement quelques km.
A l’issue de ces moments difficiles et tendus (certains ne rentrerons pas dans les camps d’autres s’arrêteront aux portes des chambres tristement connues) nous allons prendre notre déjeuner dans une restaurant du village de Auschwitz (Oswiecim) avant de partir pour Cracovie où l’ensemble du groupe disposera d’un temps libre pour effectuer ses derniers achats dans un centre-ville bondé et inondé de soleil.
Le soir, après qu’un coup décisif et final ait été porté au reliquat de vodka – merci Lucya et Ilona – , le dîner est pris plutôt rapidement car chacun doit consacrer un peu de temps à faire ses valises tout en plaçant dans ces dernières les achats effectués mais en respectant les conditions de poids fixées par notre compagnie aérienne low-cost. Fort judicieusement nos organisatrices ont pensé à tout et une balance, mise à la disposition de chacun, permet de faire les essais de remplissage nécessaires.
Vers 22h il y a un calme complet dans l’hôtel.
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5h du matin, en ce samedi 30 août, le réveil sonne pour la majorité des membres de l’amicale. Le petit déjeuner, le déplacement vers l’aéroport, le vol pour Gérone et le retour en bus sur Le Boulou et Perpignan se passent pour le mieux et chacun de se dire au revoir en attendant le 20 septembre.
Ce jour là, à Perpignan, l’amicale organise une soirée (photos, vidéos et repas amené par chacun) consacrée à ce voyage formidable et bien maîtrisé.
Alors que retenir de ce voyage: le foisonnement des diverses attentions de la part des organisatrices, la variété et la qualité de restauration, le confort, le calme et la situation de l’hôtellerie, le modernisme et la richesse des musées, le professionnalisme des guides, l’originalité des visites, soirées et activités «surprise», la bonne humeur et la très belle ambiance. En fait tout.
Merci sincère à Lucya et à Ilona ainsi qu’à Justyna, Ania et Christophe pour ce voyage bien pensé et réfléchi. Et vivement le prochain voyage!!!!
Marc.M